jeudi 14 décembre 2017

L’ATELIER D’HISTOIRE MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE (AHMHM) REÇOIT 6 200$ DE TROIS CAISSES DESJARDINS DE L’EST DE MONTRÉAL



ATELIER D’HISTOIRE MERCIER-HOCHELAGA-MAISONNEUVE





L’ATELIER D’HISTOIRE MERCIER–HOCHELAGA-MAISONNEUVE (AHMHM) REÇOIT 6 200$ DE TROIS CAISSES DESJARDINS DE L’EST DE MONTRÉAL

Montréal, le 13 décembre 2017 — Aujourd’hui, l’Atelier d’histoire Mercier–Hochelaga-Maisonneuve recevait un chèque de 6 200$ de madame Chantal Laroche, directrice communication, vie associative et marketing de la Caisse Desjardins d’Hochelaga-Maisonneuve. Madame Laroche est fière de représenter les caisses participantes au projet de l’AHMHM, soient les caisses Desjardins Hochelaga-Maisonneuve, Longue-Pointe et Cœur-de-l’Île.

Cette aide financière contribue à la création de trois circuits audioguidés dans Mercier, Hochelaga et Maisonneuve en BaladoDécouverte. Ainsi, les visiteurs pourront être informés et guidés vers des lieux insoupçonnés faisant partie de l’histoire de ces trois secteurs de l’est de Montréal. Par le biais de leur téléphone ou de leur tablette (avec ou sans Internet), les visiteurs pourront faire mille et une découvertes grâce à des vidéos, photos, textes et bandes audio. Ce projet verra le jour au printemps 2018.

Monsieur Réjean Charbonneau, directeur général et archiviste de l’AHMHM, tient à remercier les trois caisses Desjardins de l’Est de la ville de leur aide financière.

« Cela prouve que les caisses Desjardins croient plus que jamais en la mission de l’AHMHM qui consiste, entre autres choses, à informer la population et les visiteurs sur les trésors historiques et patrimoniaux de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. » 

Monsieur Charbonneau a profité de l’occasion pour aussi remercier l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve qui a également accepté de contribuer financièrement à la réalisation de ce projet éducatif.

Source :
Atelier d’histoire Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (AHMHM)
Francine Saint-Laurent
Agente aux communications
Cellulaire : 514 651-0784

Légende de la photo : De gauche à droite : Réjean Charbonneau et André Cousineau de l’AHMHM. Chantal Laroche, directrice communication, vie associative et marketing de la Caisse Desjardins d’Hochelaga-Maisonneuve










                                                        

jeudi 15 juin 2017

Yann Perreau embrasera l’Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique le 23 juin 2017




Yann Perreau embrasera l’Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique lors du Feu de joie de la St-Jean!

Montréal, le 13 juin 2017 — Pour la Fête nationale du 23 juin, le Parc olympique en partenariat avec la Corporation d’animation des places publiques (CAPP) portera haut les couleurs du Québec grâce à la présence d’artistes de premier ordre et à son traditionnel feu de joie ! Le grand rassemblement célébrant la culture et l’histoire de la Belle Province se tiendra dans la zone 800 de l’Esplanade Financière Sun Life spécialement décorée pour l’occasion. Le début des festivités est prévu pour 19 h, alors que les plus gourmands pourront casser la croûte en se procurant nourriture et bière auprès des quelques camions de cuisine de rue ainsi que des kiosques tenus par la coopérative brassicole MaBrasserie. Les célébrations sur scène débuteront dès 20 h avec la grande gagnante de la 21e édition des Francouvertes, Lydia Képinski. À la fois franche et frondeuse dans ses textes, toujours évocateurs et bien fignolés, Lydia n’hésite pas à user de sa langue faussement candide pour créer des images. Ces images sont grinçantes, touchantes, frappantes... Des images tragi-comiques. Une jeune et prometteuse artiste à découvrir si ce n’est déjà fait !

Un hommage au drapeau de même que l’unique feu de Joie de la St-Jean sur l’Île de Montréal se tiendra dès le coucher du soleil (21 h) afin de préparer le terrain à nul autre que Yann Perreau. Bête de scène exubérante et metteur en scène de renom, Yann Perreau montera sur scène à 21 h afin de nous présenter le spectacle de son cinquième album, Le fantastique des astres. Ce nouvel opus, plus dansant et planant que jamais, présente un Yann en pleine possession de ses mots. En combinant les meilleures chansons de son catalogue avec de nouvelles chansons, notamment J’aime les oiseaux, l’artiste offre un vrai spectacle-happening. Quoi de mieux que du rock-électro pour électrifier la foule!
Ce chaleureux événement est mis sur pied par la CAPP, une entreprise d’économie sociale ayant pour
mission d’animer les places publiques, de produire des événements, d’augmenter la diffusion d’événements culturels pour valoriser les nombreux artistes locaux et développer une expertise de
production et d’organisation d’événement.



mardi 21 juin 2016



Bernard Adamus embrasera l’Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique lors du feu de joie de la St-Jean

Montréal, le 17 juin 2016 – Le 23 juin 2016, venez célébrer la culture et l’histoire québécoise dans Hochelaga-Maisonneuve sous le thème Québec, de l’art pur. La Corporation d’animation des places publiques (CAPP), en partenariat avec Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique, animera la zone 800 et lui permettra de porter haut les couleurs du Québec grâce à plusieurs spectacles et animations prévus pour l’occasion.

Les célébrations débuteront dès 18h30 avec les chanteurs du regroupement Chante Ta Voie. Ce collectif, principalement formé des jeunes du quartier Hochelaga-Maisonneuve, reprendra les plus grands succès du folklore québécois. À 20h, ce sera au tour du jeune et prometteur Émile Bilodeau de faire danser les gens au rythme de ses accrocheuses mélodies. Un hommage au drapeau de même que l’unique Feu de Joie de la St-Jean sur l’Île de Montréal se tiendra dès le coucher du soleil (21h) afin de préparer le terrain à nul autre que Bernard Adamus. S’il y a un party auquel il faut assister lors de la Fête nationale, c’est bien celui de Bernard Adamus ! Son nouveau spectacle, bâti autour de son troisième album, Sorel Soviet So What, fait certainement partie des plus réjouissants de l’année en érigeant un pont entre la rue Ontario et La Nouvelle-Orléans !

Maquillage pour enfants et animations ambulantes combleront les besoins des familles tandis que différents camions de rue seront présents pour remplir la panse des plus affamés.  De quoi satisfaire tous les publics et avoir du plaisir tout au long de cet événement étincelant qu’est la Fête Nationale !

La CAPP est une entreprise d’économie sociale ayant pour mission d’animer les places publiques, de produire des événements, d’augmenter la diffusion d’événements culturels pour valoriser les nombreux artistes locaux et développer une expertise de production et d’organisation d’événement.

Pour plus d’information, veuillez contacter :

Jean-François Beaupré
Directeur Général
Corporation d’animation des places publiques (CAPP)
514 513 6223
jfbeaupre@gmail.com



vendredi 10 juin 2016

SAMEDI, 11JUIN, 13:00 - HOCHELAGA MON AMOUR

En partenariat avec l'Atelier d'histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, nous avons mis sur pied une visite du secteur Hochelaga, qui aura lieu samedi le 11 juin à 13h. Village, ville industrielle, épave brisée, quartier dynamique qui renaît de ses briques, offrons-nous, l'espace d'une brève excursion le luxe de redécouvrir ce quartier surprenant et les gens passionnés qui en sont fiers.

Réservation s  requises : 514-899-9979
Laissez vos coordonnées pour le point de rendez-vous.
Coûts de la visite :
 Enfants, 16 ans et moins : 5$
Adultes : 10$



Image; Marc-Aurèle Fortin 
Paysage à Hochelaga   v. 1931




mercredi 2 décembre 2015


PIERRE LARIVIÈRE – BÂTISSEUR CULTUREL

Pierre Larivière reçoit des mains de Carole Poirier, députée d’Hochelaga-Maisonneuve, la Médaille de l’Assemblée nationale, un honneur qui couronne la carrière d’un bâtisseur !
Fier de ses origines, Pierre participe dès 1978 à la fondation de l’Atelier d’histoire et devient en 1983 le président des fêtes du centenaire du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Initiateur de nombreux projets culturels qui ont rayonné dans toute la francophonie, il est nommé Chevalier de l’Ordre de la Pléiade en 1998. Parmi ses bons coups, mentionnons : les Petits bonheurs, Coup de coeur francophone, le Festival Orgue et Couleurs, la relance des Concerts populaires et du Festival Transatlantique, la Rue de la Poésie, la galerie d’art Laliberté et les Découvertes théâtrales.
Il est de tous les combats pour son quartier : la sauvegarde de l’orgue de l’église du Très-Saint-Nom-de-Jésus, la création du musée du Château Dufresne, Tourisme Hochelaga-Maisonneuve et le premier Parcours des droits de l’enfant au Québec.
Impliqué pendant de nombreuses années dans tous les lieux de concertation dont la culture, l’enfance, la jeunesse et la famille, M. Larivière participe activement à la vie citoyenne en s’impliquant dans plu­sieurs organismes. Parmi ceux-ci : Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis (RIDEAU), CIBL Radio-Montréal, la Société d’habitation populaire de l’Est de Montréal (SHAPEM), le CLSC H-M, le Collectif du 8 mars, la Semaine des Sciences, PRO-EST.
Enfin, ce «visionnaire d’action» dirige depuis 32 ans les destinées de la maison de la culture Maison­neuve. Véritable pilier du développement, cette institution a su ressembler autour d’elle les forces vives de la culture au bénéfice des citoyens et citoyennes d’Hochelaga-Maisonneuve.


«Cette reconnaissance que je reçois aujourd’hui, je veux la partager avec mon équipe, mes collabora­teurs d’hier et d’aujourd’hui et mes nombreux partenaires qui m’ont appuyé tout au long de ma quête de faire du quartier Hochelaga-Maisonneuve un milieu de vie, de partage et de solidarité.»


mardi 1 décembre 2015

26 novembre 1831 : décès à Longue-Pointe de William Satchwell Leney, célèbre graveur d’origine anglaise

William Satchwell Leney naît le 16 janvier 1769 à Lambeth (1), aujourd’hui un quartier dans le centre de Londres. Il est le fils d’Alexander Leney et de Susanna Sharp. Il est baptisé à l’église anglicane de Saint Matthew de Bethnal Green deux jours plus tard (2). Leney étudie avec Peltro William Tomkins, célèbre dessinateur et graveur de son époque. Celui-ci était le graveur attitré de la reine Charlotte et le professeur de dessin de la princesse royale. Leney deviendra rapidement très habile pour pratiquer la gravure à l’outil et en pointillé. Il avait atteint la notoriété déjà à sa majorité. Durant sa carrière anglaise, il a exécuté de nombreux portraits et des illustrations de magazines. Il a beaucoup travaillé pour le théâtre : d’abord des scènes de pièces de théâtre pour le British Theatre de John Bell (1791-97) et surtout pour avoir gravé dans les années 1790 six plaques pour l’édition de la Galerie de Shakespeare du graveur et éditeur John Boydell (3). La plus connue est une illustration de la pièce Henry IV d’après Henry Fuseli mettant en scène Doll Tearsheet, Falstaff, Henri IV et Poins et publiée le 25 mars 1795.Leney.Shakespeare1795


Source: Doll Tearsheet, Falstaff, Henry et Poirs, Metropolitan Museum of Art, 42.119.534
Il a aussi gravé en grand format la célèbre «Descente de la Croix» d’après Rubens ce qui lui mérita une médaille d’or.
Vers 1805 ou 1806, il quitte l’Angleterre pour les États-Unis et s’installe à New York avec sa femme Sarah White et ses enfants. La jeune république accueille à bras ouverts un graveur de talent comme Leney. Celui-ci ne tardera pas à obtenir de nombreux contrats. L’annuaire de New York de 1806-07 le montre vivant sur Greenwich Street, près du marché. Le premier projet d’importance sera de graver plusieurs illustrations pour l’édition de 1807 de la Bible in-quarto d’Isaac Collins. Au cours de sa carrière, il gravera de nombreux paysages de la ville de New York. Il travaille également sur des portraits pour l’édition de 1815 du Repository of the lives and portraits of distinguished American characters de Delaplaine. Il est célèbre pour ses portraits des anciens présidents George Washington et John Adams, de l’inventeur du bateau à vapeur Robert Fulton et de nombreux autres. En 1812, il s’associe à William Rollinson, graveur de billets de banque qui a développé une machine pour tracer des lignes ondulées de façon à créer des marges sur le billet; c’était une façon d’éviter la contrefaçon, très courante à l’époque. Leney grava un spécimen qui, une fois approuvé par les propriétaires des banques, leur apportèrent de nombreux contrats non seulement aux États-Unis, mais au Bas-Canada. C’est ainsi qu’en 1817, Leney et Rollinson obtiennent un contrat de la Montreal Bank, devenue la Bank of Montreal en 1822. Des billets de un, deux, cinq, dix et cent dollars furent émis de 1817 à 1822 avec la mention de Leney & Rollinson (4). Voici un exemple de billet :
1505
Source: Gracieuseté du Service des archives de BMO; numéro d’archives 1505 : 1819, billet de 5$, émis par la Banque de Montréal. 
Le Musée de la Banque du Canada possède un billet de 10 et un de 100 dollars de 1822.
Vers 1820, William S. Leney s’installe à Longue Pointe avec sa famille et achète le lot #332 (5) dans le premier rang de la paroisse Saint-François-d’Assise. C’est une terre de 200 arpents selon le recensement de 1851.
Lot#332
Source: Atlas de Hopkins de 1879, BANQ, Collection numérique
Selon l’auteur anonyme d’une histoire des Ogilvies, William Leney semblait peu intéressé à suivre les traces de son père. Il l’incita à déménager au Canada et à acheter une terre (6). Nous sommes assurés qu’il est établi à Longue-Pointe en octobre 1820 : il reçoit alors la visite de William Dunlap qu’il avait connu à New York (7). Sept personnes habitent la ferme en 1825. L’information est confirmée par le Recensement du Bas-Canada et le Dénombrement du comté de Montréal par MM Louis Guy et Jacques Viger. Dans ce dernier document, les auteurs ont ajouté la note suivante «graveur anglais, de mérite». En plus de William Satchwell et de Sarah White, nous avons pu identifier trois des enfants : William, John et Clarissa. Nous ignorons pour le moment le nom des deux autres personnes.
Même s’il vit tranquillement à la campagne, William Satchwell Leney continue de travailler la gravure. C’est lui qui illustre la page frontispice du premier numéro de la revue Canadian Magazine and Literary Repository en juillet 1823.
Dans une biographie de la famille McCord, l’arrière-petite-fille de Leney, Charlotte Dickson Leney Gage raconte qu’il aimait travailler avec les instruments strictement nécessaires et sur le plus simple des bureaux. C’est elle qui, en 1917, remettra sept outils originaux de son aïeul à David Ross McCord, le fondateur du musée du même nom. Les sept outils portent chacun un «Y», marque personnelle de Leney gravée par lui-même (8). Il s’agit d’une gouge, d’une sonde, d’un stylet, d’un ciseau, de deux poinçons et d’un outil à pointe rhomboïdale (9).
Leney.outils
Leney fait la rencontre de Robert Auchmuty Sproule, un aquarelliste et miniaturiste britannique arrivé au Bas-Canada en 1826. Celui-ci annonce en novembre 1829 son intention de produire six aquarelles représentant des scènes du Vieux-Montréal. Elles seront gravées sur des plaques de cuivre par Leney et publiées en 1830 par Adolphus Bourne. Cinq des originaux sont actuellement dans la collection du Musée McCord. La plus connue est présentée ci-dessous. On peut affirmer que ceci marque le véritable début de la gravure au Canada (10). Une autre édition sera publiée dans les années 1880.
Leney.Montréal
Source: Toronto Public Library, numéro de référence: JRR 114 Cab IV (Sproule)
En 1828, la Montreal Mechanics Institution (MMI) est fondée à Montréal pour développer les arts et métiers. William S. Leney fera le don d’une plaque de cuivre gravée pour marquer les débuts de l’institution. Pour cela, il sera fait membre à vie. Robert A. Sproule est aussi membre du MMI (11).
William Satchwell Leney meurt à Longue-Pointe le 26 novembre 1831. Le service funèbre a lieu le 1er décembre à l’église Christ Church, alors sur la rue Notre-Dame. Il est inhumé sur sa ferme. Ses restes ainsi que ceux de Sarah White, décédée le 23 juin 1834, sont transférés au cimetière Mont-Royal le 14 décembre 1910. William Satchwell Leney repose à côté de sa femme et de son petit-fils Andrew dans la section G2, lot 1253 de ce cimetière (12).
Leney.1
Photo: André Cousineau, Collection personnelle
Dans les années 1950, une rue du quartier Mercier fut baptisée en son honneur. Elle était située immédiatement au sud d’Honoré-Beaugrand, entre Liébert et Lepailleur. Elle porte depuis le 2 novembre 1976 le nom de rue Gustave-Bleau en l’honneur du curé fondateur de la paroisse Sainte-Louise-de-Marillac (13).
RueLeney
Source: Atlas de 1954, BANQ, Collection numérique
Certains des enfants de William S. Leney et de Sarah White vont passer leur vie, ou du moins une partie, à Longue-Pointe.
1° William Leney (1801-1884)
Il prend la succession de son père à la direction de la ferme après la mort de celui-ci en 1831. Il avait épousé la fille d’un voisin, Helen Muirhead, le 26 mars 1828 à la St. Andrew’s Prebytarian Church de Montréal. Le recensement de 1851 montre qu’il est un agriculteur prospère de Longue-Pointe. Sur les 200 arpents de la terre, 163 sont en culture (112 ayant donné une récolte en 1851, 50 en prairie et 1 en verger), le reste étant en bois debout. Il meurt le 15 février 1884. En 1888, après la mort de sa femme l’année précédente, le lot #332 des Leney et le lot #335 de Joseph Toupin sont réunis à St-Jean-de-Dieu. Son fils Andrew possède une terre à l’ouest de celle de son père. Il sera pendant un temps conseiller de Longue-Pointe, soit de 1886-87 à 1890-91. Avec sa mort le 31 janvier 1912, s’éteint la lignée des Leney de Longue-Pointe. La jumelle d’Andrew, Sarah, épouse le 10 septembre 1854 Alexander Walker Ogilvie, un des fondateurs de la célèbre minoterie Ogilvie.
2°John Leney (1809-1876)
Né le 18 décembre 1809 à New York, il s’installe avec ses parents à Longue-Pointe. Bien que presbytérien, il épouse Henriette Dumont à Saint-François-d’Assise le 15 janvier 1833.  Il quitte Longue-Pointe puisque, lors du décès de son fils John le 18 décembre 1847, on le dit fermier sur le rang de la Grande Côte à Sainte-Thérèse. Lors du recensement de 1861, il habite Stanstead en Estrie. Il décède le 6 janvier 1876 et est enterré dans le cimetière de Fitch Bay en Estrie.
3° Clarissa Leney (1818-1893)
Elle est née le 16 mai 1818 à New York. Elle épouse d’abord Walker Millar en 1837 puis Casimir Galibert le 6 avril 1861 à la Christ Church Cathedral; celui-ci fut maire de Longue-Pointe du 5 février 1877 au 22 janvier 1881 puis de nouveau du 11 avril 1882 au 5 janvier 1884. Clarissa meurt à Montréal le 8 décembre 1893.
(1) Voir inscription sur la pierre tombale de W.S. Leney; merci à Susan McGuire, historienne bénévole de la Bibliothèque Atwater pour les précieuses informations sur W.S. Leney
(2) De nombreux renseignements sur la généalogie de Leney et de sa famille ont été trouvés sur le site d’Ancestry.ca.
(3) De nombreuses notices biographiques nous ont permis d’esquisser à grands traits la vie de W.S. Leney parmi lesquelles: Dictionary of National Biography, 1885-1900, Volume 33, Londres, Smith, Elder and Co; Dictionary of American Biography, Volume 11, New York, Charles Scribner’s Sons, 1943; William S. Baker, American engravers and their works, Philadelphia, Gebbie & Barrie Publishers, 1875
(4) Collection nationale de monnaies, Musée de la Banque du Canada
(5) Voir Atlas de Hopkins, 1879, BANQ, Collection numérique
(6) The Ogilvies of Montreal, Montreal, Gazette Printing Co., 1904
(7) William Dunlap, History of the rise and progress of the arts and design in the United States, Vol. I, New York, George P. Scott & Co., 1834
(8) Pamela Miller, La famille McCord, une vision passionnée, Musée McCord d’histoire canadienne, Montréal, 1993
(9) Numéros de catalogue M2575 à M2580 et M2582; merci à Nora Hague, catalogueure sénior du Musée McCord, pour ces informations
(10) Patricia Fleming, Gilles Gallichan, Yvan Lamonde, Histoire du livre et de l’imprimé au Canada, Vol. 1, Montréal, PUM, 2004
(11) Susan McGuire, History of the Mechanics Institute of Montreal à l’adresse suivante: http://www.atwaterlibrary.ca/history-and-archives/history-of-the-mechanics-institute-of-montreal/
(12) Service de renseignements du Cimetière Mont-Royal
(13) Répertoire historique des patronymes montréalais à l’adresse suivante :http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=1560,11245605&_dad=portal&_schema=PORTAL
 André Cousineau
https://ahmhm.wordpress.com/histoires-de-mercier-hochelaga-maisonneuve/

jeudi 29 octobre 2015

Communiqué de presse
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Hochelaga-Maisonneuve, 28 octobre 2015

Le Comité défense de droits de La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve a relancé sa campagne «Hochelaga-Maisonneuve réagit à l'austérité» ce matin, devant le Pavillon d'éducation communautaire (PEC), en pleine campagne de sauvetage (voircommuniqué de presse en ligne).
(En images sur Facebook)
En point de presse, le Comité défense de droits a dévoilé les tuiles de doléances que des citoyenNEs avaient écrites en regard à l'austérité et de ses impacts au quotidien. Madame Jeannelle Bouffard, porte-parole du Comité à ouvert les prises de parole en rappelant les cinq revendications portées par La Table de quartier qui sont : un réinvestissement massif dans les services publics et les programmes sociaux ; une gratuité et l'accès aux services publics, on s'oppose à la tarification et à la privatisation ; le maintien et le développement des espaces de concertation et des lieux démocratiques pour la société civile ; une fiscalité plus juste et un développement où l'humain et l'environnement priment sur la recherche de profits.
Pour sa part, Michel Roy, directeur général de La Table de quartier a rappelé l'importance du Pavillon d'éducation communautaire (PEC) pour la communauté et que les mesures d'austérité imposées par le gouvernement signifieront moins de services dans la communauté, des coupes importantes pour plusieurs organismes communautaires qui se traduiront par une précarité accrue au sein de la population et un filet de sécurité sociale local remis en question.
Madame Louise Harel, administratrice du conseil d'administration du PEC et députée d'Hochelaga de 1981 à 2008, a exposé comment le PEC est devenu et est toujours un lieu phare, ancré dans le quartier et comment il est menacé par les demandes budgétaires du ministre de l'Éducation. Le PEC c'est quarante années d'éducation populaire et de mobilisation contre l'exclusion sociale; quarante années remises en question par des politiques comptables.
Étienne Potvin-Saintonge, attaché politique de la députée d'Hochelaga Carole Poirier, nous informait des démarches constantes que la députée fait à l'Assemblée nationale pour la survie du PEC et des cinq autres Centres d'éducation populaire de Montréal.
Plusieurs groupes ont signalé l'importance capitale du PEC dans leur propre création et développement: la radio communautaire CIBL, Le Chic Resto Pop, La Marie Debout!, La Puce, ressource informatique, L'Association pour la défense des droits sociaux du Montréal métropolitain (ADDS-MM), le Comité chômage de l'Est de Montréal, Un Prolongement à la famille de Montréal, le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP), Le Tour de lire, les Jeunes musiciens du monde, Le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (Le MASSE) et La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve. D'autres groupes, absents à la conférence ont également signifié cette importance par courriel.
Pour connaître la campagne «HM réagit à l'austérité» du printemps dernier, consultez le document en ligne : «Austérité : revendications et préoccupations du quartier Hochelaga-Maisonneuve».
Le prochain rendez-vous : les Comités éducation et défense de droits de La Table de quartier ont prévu une mobilisation, le vendredi 20 novembre à 16h dans le cadre de la journée internationale de l'enfant devant l'école Baril (3603, rue Adampour partager des récits concrets des coupures en éducation et dans les services publics pour la population. Soyons touTEs ensemble derrière l'éducation de nos enfants!
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Dominic Morissette
agent de communication

La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve

communication@ltqhm.org
514 523-5395, poste 200